Archive for the ‘Réflechissons un peu’ category

Décorations, cadeaux et Top de l’année

11/12/2016

Décorations, check ! Musique de Noël dans les commerces, check ! Manteau de neige sur Montréal, recheck !

Ça y est, on y est, on est prêt ! C’est définitivement la période des fêtes. Alors avant de perdre le contrôle et de courir partout au boulot comme un poulet pas de tête (j’adore cette expression), je me dis qu’il est temps de vous annoncer le traditionnel top 5 de l’année puisque je me suis prêtée à l’exercice pour la librairie. Et puis, ça pourrait donner des idées de cadeaux pour ceux qui n’ont pas encore commencé leurs achats.

Comme d’habitude, le choix fut difficile (eh oui, j’ai du mal à me souvenir ce que j’ai lu dans l’année) et déchirant (il y a toujours un sixième qui aurait pu/dû être présent), mais bon, puisqu’il faut se lancer. Voilà, sans ordre particulier, mon top 5 de mes lectures parues cette année :

Ma part de Gaulois, Magyd Cherfi, Actes Sud. Pour la langue poétique, la réflexion sur l’immigration et l’intégration, le rapport au langage et l’accent de Toulouse. Et non, ce n’est pas du polar!

Le fils, Jo Nesbø, Gallimard. Parce que Nesbø, bien sûr ! Et puis parce qu’il réussit à faire changer notre regard sur les personnages au fil du récit d’une manière parfaite.

Sans terre, Marie-Ève Sévigny, Héliotrope noir. On manque terriblement de roman noir engagé au Québec, mais heureusement, de nouvelles voix arrivent. C’est le cas ici avec une histoire sur l’écologie et la corruption.

Cartel, Don Winslow, Seuil. J’avais adoré La griffe du chien, Cartel est définitivement une suite à la hauteur ! C’est noir et probablement très représentatif de l’hyper violence qui règne sur les territoires des cartels mexicains.

La loterie, Miles Hyman et Shirley Jackson, Casterman. Parce que la nouvelle de Shirley Jackson parue en 1948 n’a pas pris une ride et que l’adaptation en bande dessinée réalisée par son neveu est géniale.

Et puis, bon, puisque je suis chez moi et que je fais ce que je veux, je rajoute :

Viens avec moi, Castle Freeman, Sonatine. Pour l’humour noir et la situation absurde et pourtant complètement crédible.

Dodgers, Bill Beverly, Seuil. Un road trip américain avec des ados de gangs qui ne sont jamais sortis de chez eux.

Si, avec ça, vous ne savez pas quoi offrir ou que votre public est difficile, pensez référence et optez pour Le détectionnaire de Norbert Spehner chez Alire.

Allez hop, je repars dans ma course des fêtes. Joyeux Noël!!

Le polar aussi a ses références !

27/10/2016

Difficile de reprendre le fil quand on a été silencieuse si longtemps. Que voulez-vous, la vie court, court…

Mais revenons à nos polars. Et pour un retour, pourquoi ne pas commencer par un incontournable tout juste sorti, un ouvrage de référence qui a très vite trouvé sa place dans ma bibliothèque à côté du Dictionnaire des littératures policières chez Joseph K et qui devrait arriver dans la vôtre.

detectionnaireJe l’ai dit ici, j’ai une mémoire de poisson rouge. Pas simple quand on est libraire et critique amateur. Mais comment s’appelle donc le personnage de Paco Ignacio Taibo II ? Et l’auteur qui a créé Joe Gunther ? C’était qui Fantômas déjà ? Et il faisait quoi le Robert Langdon de Dan Brown ? (ok, peut-être que la dernière, je m’en moque un peu) Toutes ses réponses sont dans le Détectionnaire de Norbert Spehner paru aux éditions Alire.

Qu’es aquò, comme on dit chez moi ? Mais tout simplement, comme son nom l’indique, un dictionnaire de détectives, ou plus précisément des personnages principaux de la littérature policière et d’espionnage. Vaste programme ! Entrepris il y a plus de 20 ans par une employée de bibliothèque, ce travail de moine avait été continué par un passionné du polar, Yvon Allard. À son décès en 2011, c’est Norbert Spehner, un de ses amis et un spécialiste reconnu lui aussi, qui reprend le projet et le met à sa main pour finalement aboutir à ce pavé qui fera rêver les amateurs.

Vous trouverez dans Le détectionnaire les personnages centraux présents dans au moins deux romans et certains secondaires, mais primordiaux (pensez au docteur Watson, comment faire sans lui ?). Pour chacun, une fiche comprenant une description, le nom de l’auteur, une bibliographie et les apparitions dudit personnage à la télé et au cinéma. Enfin se trouvent des informations diverses qui, au-delà d’être instructives, rendent le ton de l’ouvrage plus ludique puisque Norbert Spehner, et les références qu’il cite, ne se gênent pas pour faire des commentaires sur les personnages, la qualité des romans ou bien des adaptations cinéma. Au début, un texte présente les différents types de personnages récurrents, et pour mieux mener votre recherche, deux index ont été ajoutés à la fin pour les auteurs et les personnages.

Le tout est agrémenté d’illustrations, de photos et de couvertures de romans pour rendre l’ouvrage plus agréable à feuilleter. Un beau cadeau à se faire ou à se faire offrir !

Le genre de livre qu’on attrape sur l’étagère pour une recherche rapide et dans lequel on est plongé pendant longtemps en se baladant d’entrée en entrée. Depuis 15 minutes, je me rafraîchis la mémoire sur Duca Lamberti et Charlie Parker. Saviez-vous que le héros de Westlake, Dormunder, tenait son nom d’une marque de bière ? Allez j’y retourne !

Norbert Spehner, Le détectionnaire, Alire, 2016.

Coup de gueule et coup de coeur

21/11/2014

La fille n’est pas contente !

Je sais que je devrais m’y attendre et m’habituer avec le temps. Mais j’estime que ma capacité à continuer de m’indigner est un signe de ma bonne santé mentale ! Non, mais c’est vrai quoi, en 2014, avoir des discours pareils montre un manque de culture incroyable.

De quoi je parle ? Du nouveau livre de chez First, La littérature française pour les nuls. Vous pensez bien qu’on s’est empressé de le feuilleter à la librairie et il n’a pas tenu deux minutes d’examen. Mon collègue spécialiste de Gary y a vu des erreurs à l’entrée sur l’auteur en question. Pour ce qui est des Québécois, il faudrait que l’éditeur remette ses infos à jour : Michel Tremblay a déménagé du carré Saint-Louis et cela lui a laissé le temps d’écrire beaucoup plus qu’une dizaine de romans. Quant à Réjean Ducharme, le titre de son livre est Océantume et non Océan toume. Mais bon, on s’entend, hein, le Québec est bien loin de Paris, qu’est-ce qu’on s’en fout !

Mais si j’en parle ici, c’est pour l’entrée polar, bien sûr ! Qui s’appelle dans les circonstances Rompol. Je sais bien que Fred Vargas a inventé le mot, mais il me semble bien peu utilisé. J’ai dû l’expliquer à mes collègues qui sont pourtant très compétents, je vous l’assure. Passons ce détail pas très important, parce que ça ne s’arrange pas et je cite :

« Le roman policier se porte bien. Ses lecteurs aiment le suspense, fuient les contorsions stylistiques, adorent comprendre du premier coup tous les mots et toutes les phrases de la page qu’ils lisent. Ils découvrent avec une gourmandise d’enfant les indices que sème astucieusement un auteur aussi futé que le Petit Poucet du conte avec ses petits cailloux. L’attente de la surprise finale – le nom du coupable, toujours le même, celui qu’on n’aurait jamais soupçonné ! – est un délice ; ils s’en délectent. »

Bon, je ne suis pas certaine d’avoir bien compris ; après tout, je suis une lectrice de polar ; mais je crois bien que mon intelligence vient d’être insultée.

Des auteurs cités par la suite ? Bien sûr ! Dans la même catégorie : De Villiers, Daeninckx et Izzo, parce que ça se ressemble, c’est sûr ! Et les contemporains ? Guillaume Musso, Maxime Chattam et Jean-Christophe Grangé. Parfait, ça fait le tour de la question, non ? (C’est de l’ironie, je spécifie si vous n’aviez pas compris, lecteurs limités que vous êtes !)

Par où je commence après avoir hurlé ? Il me semble que Jean-Joseph Julaud, l’auteur de l’ouvrage en question, a de la lecture en retard côté polar. Ça et qu’il prend le lecteur du genre pour un abruti illettré !

Je comprends bien que c’est pour les nuls, mais ce n’est pas la peine d’avoir ce ton de copain qui sait mieux que toi, mais qui a la gentillesse de t’expliquer.

M’énerver ne sert à rien, je ne peux pas y faire grand-chose. Je peux quand même en parler comme blogueuse et conseiller (ou déconseiller dans ce cas) en tant que libraire. Et peut-être que des lecteurs de polar vont lire mes phrases, même si elles ne racontent pas une histoire avec du suspense et un coupable dénoncé par les miettes du petit Poucet.

Mais heureusement, il y a…

Sur une note beaucoup plus positive et parce qu’il y a des amateurs éclairés du genre, c’était la semaine de la carte blanche à Carnets Noirs à Mission encre noire ! Un menu copieux cette fois-ci puisqu’Éric et moi avons parlé de quatre romans.

De son côté, c’était 100 % football avec Rouge ou mort de David Peace chez Rivages et Jeudi Noir de Michael Mention aux éditions Ombres Noires. Il m’a même donné envie de les lire et pourtant, je n’aime vraiment pas le ballon rond !

Et pour moi, voyage à l’étranger. Première étape en Australie avec La promesse de minuit de Zane Lovitt dans la nouvelle collection polar du Mercure de France. J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman construit comme un recueil de dix nouvelles qui nous parle de la lente descente vers le pire d’un privé qui se fera un jour cette promesse de minuit. Zane Lovitt a une manière originale de raconter ces histoires et une écriture qui correspond parfaitement à son récit. Ses enquêtes flirtent parfois avec l’humour noir quand elles ne sont pas d’une tristesse sans fin sur l’âme humaine. Mais la rédemption est peut-être possible, qui sait. Une belle découverte, faite par hasard lors de la venue de l’éditrice à Montréal.

Et puis, il me fallait bien reparler du Kobra de Deon Meyer; quand on aime, on ne compte pas !

Tout cela en écoute sur Mission encre noire !

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La libraire fâchée noir!

31/10/2013

Le monde du livre est en effervescence au Québec: discussion sur le prix unique, négociation pour le numérique, volonté de professionnaliser les libraires. Il y a beaucoup à dire et encore plus à réfléchir. Probablement que la majorité de la population ne s’en aperçoit même pas (et il y en sûrement beaucoup qui s’en foutent!). Moi, j’en parle tout le temps et je me rends compte que je n’ai jamais écrit un mot ici, sauf pour inciter à acheter en librairie indépendante. Alors que finalement, libraire ou blogueuse, ma volonté est la même: faire découvrir des auteurs et des livres pour, je l’espère, le plus grand plaisir du lecteur.

Il aura fallu Marie Laberge et Arlette Cousture pour que j’aie envie de me lâcher! J’explique rapidement pour mes lecteurs français. Ces deux auteures, relativement connues ici tout de même, ont décidé chacune dans leur coin de garder leur version numérique et de les vendre toutes seules sur leur site internet. Le discours est en général le suivant: l’auteur est le dernier payé, il gagne une misère et mérite beaucoup plus. Alors, c’est vrai, on ne parle que du numérique, pas du papier et cela ne révolutionnera sûrement pas toute l’industrie. Mais quand même, cela montre une tendance assez triste. Et Marie Laberge ajoute de la condescendance en ne sortant pas le numérique de son livre tout de suite pour « laisser la chance aux libraires ». Non, c’est gentil, fallait pas!

En plus, je suis d’accord, l’auteur mérite beaucoup plus, il est tout de même le créateur. Malheureusement, la culture, ça ne paye pas beaucoup et toute la chaîne vit la même réalité. Je ne suis pas spécialiste, je ne me lancerais donc pas dans les chiffres. Il y a de grands groupes qui font de l’argent, si, si. Je peux quand même promettre sur la tête de mon chat que ce n’est pas moi, la libraire, qui pique tous les royalties de Marie Laberge sur les ventes: mon appart est plutôt petit, je n’ai pas de voiture et j’ai appris à compter. Bien sûr, le vélo, c’est aussi mon côté écolo, mais mon portefeuille est bien content que je roule vert. Et ce n’est pas du misérabilisme: je n’ai besoin de rien de plus, j’adore mon travail, je me sens utile et ça vaut bien un gros salaire tant que j’arrive à en vivre. Et je peux vous assurer que c’est le portrait de la majorité des libraires autour de moi!

Je trouve donc un peu désolant (et très fâchant) que des auteurs qui ont été soutenus à leur début par les libraires, et qui ne seraient probablement pas aujourd’hui aussi connus, décident le succès venu de tourner le dos à ceux qui les ont aidés comme s’ils n’existaient pas.

Et puis, des réussites internet, il y en a eu quelques-unes, sûr! Prenez Fifty Shades of grey! Mais je ne suis vraiment pas certaine, vu la profusion de textes que les bons romans arriveront à s’y faire une place et ça, ce serait encore plus enrageant.

Et puis, si je dis tout ça, moi, ce n’est pas juste pour pouvoir continuer à payer mon trois et demi et l’huile de mon vélo! C’est parce que j’y crois à l’utilité d’une bonne librairie: pour conseiller, mais aussi pour tenir du fond et toutes les petites nouveautés originales et méconnues que vous n’auriez pas vues sans cela!

Que toutes les librairies de quartier ne soient pas idéales, j’en conviens. Que le monde du livre ait besoin de se réinventer et que le numérique se travaille autrement, j’en suis bien consciente. N’empêche qu’un auteur sans passeurs, c’est souvent un auteur sans lecteurs!

Fin de semaine polardeuse à Saint-Pacôme!

07/10/2013

Me voilà de retour! D’où? Mais de Saint-Pacôme évidemment. Ceux qui me suivent sur Facebook et Twitter le savent (et oui, la fille est connectée), j’ai passé cette dernière fin de semaine dans le Bas-du-Fleuve dans la capitale mondiale du roman policier.

Comme chaque année depuis douze ans, on y a récompensé le roman policier québécois de l’année et comme chaque année depuis trois ans, j’ai eu le plaisir d’y aller aussi.

Je l’ai déjà écrit, Saint-Pacôme est un beau petit village près de Kamouraska et ce samedi 5 octobre, c’est le polar qui était à l’honneur.

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La table ronde

L’après-midi a commencé par une table ronde sur le thème du Polar sur le divan. Dans les fauteuils: Martin Michaud, André Jacques, Geneviève Lefebvre, Norbert Spehner et René Racine, psy de son état, avec Éliane Vincent pour interroger tout ce beau monde.

Verdict: la réalité dépasse souvent la fiction, même si les auteurs prennent beaucoup de liberté pour mieux nous tenir en haleine. Vous imaginez si tous les tueurs en série de papier existaient vraiment! Mais le roman policier permet une catharsis pour le lecteur (et probablement pour l’écrivain aussi). Tout se résout ou presque, la normalité est rétablie.

Une chose est sûre, la psychologie joue une part de plus en plus importante dans le polar actuel et les auteurs travaillent au réalisme de leurs personnages. La question posée par Martin Michaud n’a par contre pas été réglée: quel serait le diagnostic du psy présent sur tous ces auteurs?

Suivait le cocktail de monsieur le maire à la bibliothèque. Vous devriez voir le lieu: de grandes baies vitrées ouvrent sur la rivière Ouelle, un plaisir pour s’installer et lire.

Et enfin, ce que nous attendions tous, le gala en lui-même. La salle avait été décorée pour l’occasion et donnait parfaitement le ton de la soirée, de vieux polars aux murs et sur les tables nous ont permis de découvrir quelques quatrièmes de couverture plutôt drôles. Le souper était excellent comme d’habitude. Voilà pour le cadre.

Et les résultats alors?

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Martin Michaud fait son discours!

Il y avait trois finalistes pour le prix Saint-Pacôme: Mario Bolduc avec La nuit des albinos (Libre Expression), André Jacques avec De pierres et de sang (Druide) et Martin Michaud avec Je me souviens (Goélette). Le vainqueur a été annoncé à l’issue de la soirée, mais je ne ferai pas durer le suspense, c’est Martin Michaud qui a reçu le prix. C’était d’ailleurs son deuxième puisqu’il l’avait déjà eu pour La chorale du diable en 2011. Félicitations aux autres finalistes aussi qui méritaient largement leur place à la table.

Mais d’autres ont été récompensés! Geneviève Lefebvre a obtenu le prix coup de cœur du club de lecture pour La vie comme avec toi aux éditions Libre expression. Et j’en suis très heureuse puisque je fais partie des membres et que nous l’avions choisie parmi les 35 livres en lice. 2013 aura également vu l’apparition d’un nouveau prix, celui de la relève ou coup de cœur du jury qui sera offert à un roman que le jury officiel veut mettre à l’honneur. C’est Jean Charbonneau qui l’a reçu pour Tout homme rêve d’être un gangster publié chez Québec-Amérique.

Finalement, les auteurs débutants ne sont pas en reste avec le concours de nouvelles. Cette année, c’est Chloé Barbe qui a gagné et j’en parle parce qu’elle avait déjà été remarquée du côté junior en 2011 et que je lui ai aussi remis un prix pour une nouvelle dans un concours de l’Université de Montréal. Un nom à surveiller! J’ai l’impression qu’on va la voir bientôt dans le paysage littéraire!

Ce fut donc une soirée chargée en récompenses et qui a mis à l’honneur le polar d’ici et c’est tant mieux.

Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous dans quelques semaines à Mission encre noire, puisque j’ai ramené dans mes bagages un peu de son que j’ai envie de partager!

Nous sommes reparties le lendemain vers Montréal après un déjeuner en très bonne compagnie en nous disant à l’année prochaine. Parce qu’il n’y a aucun doute là-dessus, je reviendrai! J’ai rencontré là-bas des passionnés qui sont devenus mes amis-de-l’est et je rentre chaque année chargée à bloc avec l’impression de faire partie de quelque chose d’important qui aide les auteurs!

Alors, merci à toute l’organisation pour cette très chouette fin de semaine toujours conviviale et chaleureuse et pour tous vos efforts pour parler des polars québécois et puis merci spécial à Éliane bien sûr, à Claudette pour l’accueil et à tous mes collègues du club de lecture! Pour des photos, allez donc voir chez Richard de Polar, noir et blanc, il a mitraillé de tout côté. Et si vous voulez des détails, suivez la Société du roman policier sur Facebook!

Mes entrevues aux Printemps meurtriers, tome 6

25/07/2013

Et voilà ma dernière entrevue des Printemps meurtriers 2013! J’espère pouvoir vous en offrir de nouvelles l’an prochain. Poser des questions à des écrivains que j’ai pendant quelques instants juste pour moi est très agréable; et au-delà de transmettre leurs mots, je prends beaucoup de plaisir à les écouter moi-même.

En attendant 2014, voici l’occasion pour ceux qui ne le connaissent pas encore de découvrir Jean Lemieux. Cet auteur n’a pas peur de changer de style puisqu’il écrit autant pour les enfants que pour les adultes. En polar, il nous a offert plusieurs enquêtes mettant en scène son héros André Surprenant, toutes publiées à La Courte Échelle. Dans les premiers romans, il nous embarquait dans les Îles-de-la-Madeleine, en créant une atmosphère dans laquelle on sentait les odeurs d’embruns; j’avais beaucoup aimé On finit toujours par payer et Le mort du chemin des Arsène. Son dernier, L’homme du jeudi, voyait le policier déménager à Québec. Vous pourrez en savoir un peu plus sur son site internet.

J’ai profité de sa présence à Knowlton pour l’interroger sur son lien avec les îles et ses projets d’écriture. Comme les autres, il m’a donné beaucoup plus que je n’aurais osé demander. Ils sont donc généreux ces auteurs de polar!

Comme je le mentionne à chaque fois, j’ai fait ces entrevues en collaboration avec mes collègues d’Airelibre.tv, une web télé culturelle. N’hésitez pas à aller voir sur leur site, vous y trouverez les entretiens que j’avais faits l’an dernier aux Printemps ainsi que de nombreuses autres émissions!

Mes entrevues aux Printemps meurtriers, tome 5

16/07/2013

On continue les Printemps meurtriers avec, cette fois-ci, un des invités étrangers. Jacques Saussey a publié trois romans aux éditions des Nouveaux Auteurs. Le dernier, Colère Noire, avait été une très agréable surprise pour moi, j’en parlais ici. Il a eu, comme les autres auteurs que j’ai rencontrés, la gentillesse de répondre à mes quelques questions entre deux tables rondes et après quelques signatures.

On espère le revoir bientôt au Québec, ce qui ne devrait pas être difficile puisqu’il aime beaucoup la province qu’il commence à bien connaître. Son deuxième roman se passait d’ailleurs en partie par chez nous. Si vous avez envie de mieux le découvrir, vous pouvez visiter son blogue où vous retrouverez des informations ainsi que ses lectures. Vous pourrez constater qu’il est parti de Knowlton les valises pleines de livres d’ici!

Comme je le mentionne à chaque fois, j’ai fait ses entrevues en collaboration avec mes collègues d’Airelibre.tv, une web télé culturelle. N’hésitez pas à aller voir sur leur site, vous y trouverez les entretiens que j’avais faits l’an dernier aux Printemps ainsi que de nombreuses autres émissions!

Mes entrevues aux Printemps meurtriers, tome 4

09/07/2013

On reste chez les Québécois pour cette quatrième entrevue. Richard Ste-Marie s’est fait connaître avec son titre L’inaveu publié aux éditions Alire. Il a reçu pour ce roman le prix Coup de coeur de Saint-Pacôme l’an dernier et il était finaliste au prix Arthur-Ellis en 2013.

Son livre Un ménage rouge est paru il y a quelques mois, toujours chez Alire. Il s’agit en fait d’une réécriture d’un texte publié quelques années auparavant. J’en avais fait la critique ici. Vous pouvez également lire ses nouvelles dans la revue Alibis à laquelle il participe régulièrement.

Il nous dit cela et bien d’autres choses dans l’entretien qui suit. Merci à lui qui a accepté très gentiment d’être mon cobaye dans le maniement des micros-cravates et des divers branchements d’une machine qui m’intimidait encore un peu.

Comme je le mentionne à chaque fois, j’ai fait ses entrevues en collaboration avec mes collègues d’Airelibre.tv, une web télé culturelle. N’hésitez pas à aller voir sur leur site, vous y trouverez les entretiens que j’avais faits l’an dernier aux Printemps ainsi que de nombreuses autres émissions!

Mes entrevues aux Printemps meurtriers, tome 3

04/07/2013

Retour aux auteurs québécois avec Mario Bolduc. Auteur de plusieurs romans, il a créé entres autres le personnage de Max O’Brien, voleur plus que sympathique. J’avais découvert ce personnage et son auteur avec la troisième enquête, La nuit des albinos, qui avait été une excellente surprise et dont j’avais fait la critique dans le numéro de l’automne dernier de la revue Alibis. Le texte est en ligne ici. Il vient d’ailleurs de recevoir le prix Arthur-Ellis pour ce livre.

À Knowlton, il m’a expliqué pourquoi il avait choisi un escroc pour héros et ce qui lui avait donné envie de parler de l’Afrique et plus particulièrement des albinos.

Comme je le mentionne à chaque fois, j’ai fait ses entrevues en collaboration avec mes collègues d’Airelibre.tv, une web télé culturelle. N’hésitez pas à aller voir sur leur site, vous y trouverez les entretiens que j’avais faits l’an dernier aux Printemps ainsi que de nombreuses autres émissions!

Mes entrevues aux Printemps meurtriers, tome 2

29/06/2013

Pour cette deuxième entrevue, place à l’une des invités européens présents pour l’occasion. Karine Giébel a déjà un certain nombre de romans à son actif, la plupart publiés chez Fleuve noir. Son dernier, Purgatoire des innocents, est arrivé il y a quelques semaines en librairie. Elle aime nous placer dans la position de la victime et instiller la peur page après page!

Comme tous les autres auteurs, elle a accepté très gentiment de répondre à mes questions et de nous en dire un peu plus sur ses romans et son rapport au polar.

Je rappelle que j’ai fait ses entrevues en collaboration avec mes collègues d’Airelibre.tv, une web télé culturelle. N’hésitez pas à aller voir sur leur site, vous y trouverez les entretiens que j’avais faits l’an dernier aux Printemps ainsi que de nombreuses autres émissions!