Et voilà, encore un long silence ! Pourtant, les mots s’accumulent sur mon ordinateur. C’est simplement qu’ils sont publiés ailleurs. Surveillez donc les prochains numéros de la revue Les libraires et d’Alibis et vous verrez ce que j’ai rapporté des Printemps meurtriers de Knowlton.
En attendant, et très en retard, il était temps que je communique les vainqueurs des prix qui ont été remis cette fin de semaine là pour ceux qui ne les connaîtraient pas encore.
Le premier à avoir été annoncé était une primeur qui a surpris le public présent au souper : le prix du meilleur roman policier québécois. Cette nouvelle distinction permettra chaque année au jury de récompenser un livre d’ici dans cette sélection internationale. Celui-ci est allé à Benoit Bouthillette pour L’heure sans ombre chez Druide. L’auteur était visiblement ravi et très ému et vous devez vous douter de ma joie, puisque ce roman a été un énorme coup de cœur pour moi l’an dernier.
Il y a eu ensuite le prix du meilleur vendeur québécois. Il est calculé selon le système Gaspard qui recense les ventes de la plupart des librairies. Ayant été remis tout d’abord à Chrystine Brouillet pour 6 minutes chez Druide, un deuxième lauréat a été récompensé après une reclassification, Faims de Patrick Senécal, chez Alire. C’est donc un duo de gagnants cette année.
Le prix Coup de cœur était également une nouveauté de 2016. Ce prix est une manière pour le jury de laisser parler leur impression de lecteur et de présenter un titre qui leur a plu parmi la sélection. Patrick Senécal est reparti avec un deuxième prix pour Faim.
Et enfin, bien sûr, c’était la remise du Tenebris, qui récompense le meilleur roman policier de langue française distribué au Québec. Je rappelle que les 5 finalistes étaient :
– Du sang sur ses lèvres, Isabelle Gagnon, Héliotrope
– L’affaire Myosotis, Luc Chartrand, Québec-Amérique
– Les temps sauvages, Ian Manook, Albin Michel
– La pieuvre, Jacques Saussey, éditions du Toucan
– Faims, Patrick Senécal, Alire
Et le gagnant est L’affaire Myosotis. Ce roman cumule les récompenses puisque Luc Chartrand avait déjà reçu le prix Saint-Pacôme à l’automne dernier et qu’il a remporté depuis le prix Arthur Ellis. Et dire que je ne l’ai même pas encore lu, il serait temps que je me rattrape.
Cette soirée marquait la fin d’un festival riche en rencontres. Une belle manière de fêter le polar d’ici et d’ailleurs.