Murdering in the rain

J’avais aimé le premier Stuart MacBride sorti l’année dernière en français. Cela s’appelait Cold Granite. Dans cette première enquête, Logan McRae était chargé d’enquêter sur des morts violentes d’enfants. C’était noir à souhait sous la pluie froide d’Aberdeen.
Sa deuxième enquête, Dying Light, ne dément pas le ton qu’il avait insufflé, le nord de l’Écosse paraît plutôt macabre.Dying Light
DS (pour Detective Sergeant) McRae vit une période pourrie. Une opération simple pour recel dans un entrepôt a tourné à la catastrophe et un homme placé sous ses ordres est dans le coma. On le mute alors dans une autre équipe « la Screw-Up Squad », pas vraiment l’équipe des champions. En plus, sa relation avec sa copine, WPC (Woman Police Constable) Jackie Watson se complique. Il ne lui manquait vraiment plus que se faire réveiller à 3 heures du matin pour le meurtre d’une prostituée.
Et en plus, ce n’est que le premier d’une série. Pendant ce temps-là, un malade s’amuse à brûler des maisons … avec les habitants dedans.
Non, il ne fait définitivement pas bon vivre à Aberdeen. Je n’y suis jamais allée mais après cette lecture, plus très sûre que ça me tente. Je ne sais pas si c’est à cause de la pluie et du froid, omniprésents, des tueurs en série psychopathes ou de la Mafia aux techniques de répressions musclées.
Stuart MacBride installe une atmosphère sombre et pluvieuse à l’image du paysage, les personnages sont bien campés, en particulier son héros. Il est impulsif, a mauvais caractère et ne prend pas toujours les bonnes décisions parfois pour de très mauvaises raisons, plutôt humain, quoi!
Près à tout pour sortir de son équipe pourrie, il va courir après plusieurs enquêtes à la fois, en prenant des raccourcis quitte à mettre en danger les gens qui l’entourent, mais les résultats sont là.
Ce n’est pas un polar qui m’a coupé le souffle même si je dois avouer que je l’ai quand même retenu pendant certaines scènes plutôt violentes. Il y a là clairement quelque chose, une écriture, un style qui lui sont propres. On pense aussi à Val McDermid ou Ian Rankin. L’Écosse donnerait-elle des idées noires?

Stuart MacBride, Dying Light, HarperCollins, 2007. En français: Mortelle Écosse, Michel Lafon, 2008.

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2 commentaires sur “Murdering in the rain”

  1. Éric Says:

    Cette enquete a été traduite sous le titre: Mortelle Écosse, en septembre 2008. J’ai essayé de les lire, mais quelque chose dans l’écriture, ou dans la traduction, m’a dérangé.

    • Morgane Says:

      J’ai honte et je baisse la tête. Le trou de mémoire de la libraire, vraiment pas fière. Merci de la rectification. Je corrige et je mets les bonnes informations dans mon post.


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